Les meilleurs jeux VR à ce jour ! [MAJ février 2020]

Retrouvez nos jeux PS4 VR, HTC Vive et Oculus Rift préférés

Nous ne nous sommes jamais trouvés dans une période aussi faste dans le développement et la recherche autour des jeux de réalité virtuelle. La « VR » est belle et bien là, et même si elle n’a pas encore complètement transformé le paysage de l’industrie de jeu, au grand désespoir de certains, il existe déjà beaucoup de superbes jeux à expérimenter.

Dans cet article, vous trouverez notre sélection de jeux favoris. C’est une sélection que nous mettons continuellement à jour, au rythme de nos découvertes. Voilà donc les meilleurs jeux de VR sur PC et PS4. Si vous n’avez pas encore votre casque, regardez ici :).

Super Hot VR

Avec Superhot VR, il est possible de balancer une brique sur quelqu’un, de lancer son semi-automatique dans les airs, le rattraper, et de frapper avec au niveau de la tête, juste avant de tirer sur trois autres individus, à l’abri dans un hélicoptère situé derrière vous. Toute cette scène peut se dérouler en l’espace de quelques secondes ou dans l’intervalle de trois minutes ou plus – tout dépend du temps que vous jugez nécessaire pour planifier efficacement la manière de supprimer vos adversaires. Le temps avance seulement si vous bougez, et alors que dans la version traditionnelle de Superhot, vous deviez esquiver les balles en utilisant les mouvements et commandes d’un FPS classique, avec la VR vous ne pourrez pas vous échapper. Tout vous arrive dessus, transformant chaque niveau en de mini scénarios à la Matrix, où chaque agent se dirige vers vous, l’un après l’autre. Il ne tient qu’à vous de déterminer la façon dont vous allez gérer. Utiliser les quelques armes et objets à portée de main, et en même temps esquiver, jeter, capturer et frapper pour rester en vie. Construit autour concept narratif que l’original, Superhot VR apporte tant de style, de fluidité, de plaisir que l’on ne saurait l’éviter.

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Skyrim VR

Bethesda a investi massivement dans la VR, rendant les versions de Doom, Fallout 4, et Skyrim jouables avec un casque. Les trois jeux sont bien adaptés au contexte de la VR, mais Skyrim vaut vraiment l’expérience en mode « immersion ». Même si vous avez déjà plus d’une centaine d’heures au compteur avec Skyrim, avec la VR c’est un monde toujours aussi nouveau et fabuleux que vous retrouverez.

Bien qu’il ne soit pas aussi interactif que les jeux spécialement développés pour la VR, il est parfaitement jouable et c’est un réel plaisir que de balancer sabres, haches, de se protéger en brandissant son bouclier, de jeter des sorts juste en tendant les bras. Des scènes que vous avez vu une douzaine de fois auparavant —un château immense, les lunes dans un ciel de nuit, et un dragon tournoyant au-dessus de votre tête—prennent une nouvelle dimension parce que physiquement, vous devrez vous tordre le cou pour tout observer. Le prix fera certainement mal : Skyrim VR coute un bon 50 €, même s’il est vendu avec tous les add-on DLC existants, et qu’avec quelques ajustements il peut fonctionner avec les « mods ».

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Rick and Morty: Virtual Rick-ality

Cela aide d’être fan de la série, vous avez au moins quelques idées de ce qui se passe (et pourquoi tout le monde vous hurle dessus), néanmoins, si vous n’êtes pas familier des personnages, il y a toujours des casse-têtes drôles ainsi qu’un coffre à jouet original en VR pour déconner avec le contenu. Dans la peau du jeune Morty, vous aurez des missions à accomplir, certaines aussi simple (a priori) que de faire la lessive, d’autres impliquant des passages vers d’autres planètes. Le réel plaisir est dans l’expérimentation des jouets et outils de science-fiction du garage de Rick. Vous y trouverez un laser « rétrécisseur », un appareil qui permet de fusionner deux objets que vous poserez dessus, et une boite à Meeseeks (comprendre par-là, boite à larbins) qui vous permet de faire appel à des assistants qui imitent vos mouvements. S’inspirant du dessin animé, c’est l’une des expériences de VR la plus convaincante du moment tout simplement par le coté agréable de l’interaction.

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Elite : Dangerous

Premier jeu commercial à proposer un environnement natif VR, , Elite : Dangerous demeure le meilleur exemple de la puissance de la technologie. Sanglé dans les cockpits hyperréalistes de ses vaisseaux, imposants cuirassés ou agiles chasseurs, les duels aériens sont intenses. C’est comme se retrouver dans la plus belle des batailles de Star Wars. Chose pratique, vous pouvez suivre les vaisseaux ennemis de la tête, grâce au bruit de leur passage. Un regard vers le bas et vous pourrez vous voir en pilote, les mains reproduisant le mouvement des vôtres si vous jouez avec une manette. Vous pouvez même vous redresser et marcher dans le cockpit, si bien sûr, ses dimensions le permettent.

Il n’y a pas que l’excitation des batailles dans le jeu. Elite est spectaculaire en VR, quoique vous fassiez : de l’accostage à la contemplation des paysages cosmiques à couper le souffle. Vous n’oublierez jamais votre premier passage au travers des anneaux d’une planète. Des millions de corps célestes tournoyant lentement, remplissent votre champ de vision, et il ne vous restera qu’une chose à faire, vous arrêter et admirer. La galaxie est déjà splendide sur un écran 2D, mais avec la VR, c’est énorme. Naviguer vers d’autres étoiles et y atterrir parait aussi plus intime et plus intense lorsque cela se passe juste sous votre nez. Lorsque vous passez dans un autre univers, vous pouvez vous sentir écrasé dans votre fauteuil en voyant les étoiles défiler sous votre fenêtre.

La modélisation si détaillée, de la navigation dans Elite apporte beaucoup à l’expérience. Les vaisseaux paraissent lourds, réalistes, et leur maniement dépend du modèle. Piloter un transporteur, un gros navire commercial bas de gamme, est très diffèrent de se balader dans un chasseur Eagle or un Cobra. Avec la VR, cette différence est encore plus perceptible. Assurez-vous de jouer avec des écouteurs car la qualité du son permet de renforcer l’illusion : particulièrement avec les bruits de moteurs.

Elite : Dangerous a tout d’un pionnier, lorsqu’il s’agit de rendre agréable et convaincante l’expérience de réalité virtuelle. Bien d’autres jeux ont intégré un support natif pour les casques VR depuis leurs sorties, mais aucuns ne surpassent Elite dans le genre. C’est l’un des rares jeux que vous utiliserez sur de longues périodes en mode VR, au lieu juste d’une simple fantaisie. Une attention particulière néanmoins : c’est un jeu durant lequel vous passez pas mal de temps à tourner dans tous les sens pour trouver votre route, et le retour au monde réel, figé peut donner une étrange sensation de vertiges après une longue session de jeu.

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Keep Talking and Nobody Explodes

Keep Talking est le jeu de désamorçage de bombes le plus familial auquel vous pourrez jouer à l’heure actuelle. Familial, parce que certains des participants ne sont pas susceptibles de jouer au jeu vidéo lui-même, par contre ils seront utiles, à feuilleter l’imposant guide de désamorçage de bombes (que vous aurez pris soin d’imprimer avant), à crier les instructions pendant qu’un joueur seul, examine l’engin explosif virtuel. La part « réalité virtuelle » ne constitue pas l’expérience la plus immersive ici, mais se retrouver isolé dans une pièce avec un casse-tête explosif, contribue largement à faire monter l’adrénaline. C’est une bonne façon d’empêcher aux tricheurs de jeter eux-mêmes, un coup œil dans le manuel. Et si vous ne disposez pas d’un casque VR, vous pourrez toujours jouer avec un bon vieil écran. Tout le monde y gagne (…s’ils ne se font pas exploser).

Robo Recall

Vous devez retrouver des robots voyous dans ce shooter VR de Epic Games. Tirez avec une carabine ou deux pistolets, mais n’oubliez pas que tout ce que vous voyez peut-être saisi et utilisé comme une arme ou un bouclier. Vous pouvez saisir au vol des balles ou des projectiles pour les renvoyer vers vos ennemis. Vous pourrez même arracher les membres et la tête des robots pour ainsi les utiliser comme des armes. Comme jeu d’action, il est au-dessus de tout et il est carrément déjanté.

Thumper

Déjà un super jeu sacrément rythmé qui se déroule dans le « flatspace », Thumper en mode VR, vous mènera inévitablement à la transe. Il n’est pas compliqué sur le plan instinctif, —suivez la cadence et faites chauffer la gomme, en tout cas au début— mais c’est violent. Pour reprendre les propos de James, Thumper est « un voyage psychédélique au travers d’une géométrie improbable et une énergie embarrassante, fuyante et terriblement oppressive. » En mode VR, cela devient un cauchemar éveillé sonore qu’il aurait fallu fuir, mais je ne le veux pas.

Obduction

Cyan a construit un monde merveilleusement détaillé, à explorer dans Obduction, et le faire en VR vous permet de remarquer toutes ces petites touches que vous auriez loupées autrement. Successeur spirituel d’un Myst et d’un Riven, réalisé par l’équipe du tout début, Obduction est rempli d’énigmes contextuelles et d’indices cachés juste sous le nez pour vous aider à tout résoudre. Le jeu reste fidèle à Myst sans paraitre démodé, et c’est d’autant plus perceptible dans la version VR. Vous avez l’impression d’être là, à explorer un monde traditionnel de Myst, mais pouvoir se pencher complètement vers un objet pour mieux l’observer, n’a rien de ringard.

Mais la raison qui fait le succès d’Obduction en VR est que dès l’origine, la cinématique des mouvements dans Myst était presque conçue pour la réalité virtuelle. Vous passez d’un décor à l’autre, en prenant le temps de regarder les alentours et de prendre tout ce qu’il faut au passage. Le fonctionnement et le rythme du jeu n’ont pas été altérés pour le rendre optimal à la réalité virtuelle. Vous pouvez aussi courir dans tous les sens si vous avez l’estomac bien accroché, mais Cyan a rendu intéressant et délibéré chaque point de passage au lieu de juste donner l’impression d’un point obligé du parcours.

Chronos

Chronos est l’un des plus beaux exemples de la transition d’un genre établi vers l’univers de la VR, récupérant à l’occasion un énorme effet d’immersion. Il s’agit d’un jeu de RPG éprouvé, dans la veine d’un Zelda, mixant combat à répétition et résolution d’énigmes dans une impression de déjà-vu. Mais Chronos apporte quelque chose que Zelda ne pourra jamais. Quelque chose qu’aucun jeu, joué sur écran n’a jamais réalisé. « Même en étant totalement absorbé par l’univers du jeu, je ne ressens pas cette sensation d’être littéralement avalé par le moniteur. C’est ce que cela fait de jouer dans la réalité virtuelle de Chronos. J’y était, et je n’ai plus aucune envie que cela s’arrête. »

Cela représente 15 heures d’aventure éprouvante, à explorer un monde (splendide, au demeurant) interconnecté sous fond de luttes chronométrées. Il est bien plus allégé si on le compare à un RPG comme Dark Souls, mais l’expérience en VR rend chaque minute très intense. C’est le seul, des tout premiers Oculus Rift, que je qualifierai d’incontournable.